Notezque le courant nominal de 210A est incorrect, câest-Ă -dire la spĂ©cification du seul dispositif MOSFET, le courant nominal actuel de ce module est de 25A car il est limitĂ© par la taille des coulĂ©es de cuivre et des connecteurs, mais ce module est probablement capable de quelques ampĂšres de plus que sa valeur nominale en raison de
Lemodule Turtle de Python # Une tortue est disponible en standard sous Python. Elle nâest pas trĂšs rapide, mĂȘme pour une tortue, mais permet de rĂ©aliser des figures intĂ©ressantes. Voici comment utiliser le module turtle de Python, en mode interactif. La documentation complĂšte est ici : turtle as tu tu.fd(50) tu.rt(90) tu.fd(50)
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Lel e r octobre 1941 et le 7 novembre 1942, lâAs- semblĂ©e nationale a adoptĂ© deux lois dĂ©finissant les buts et les responsabilitĂ©s de lâautoritĂ© compĂ©tente en matiĂšre de radiodiffusion; ces lois constituent aujourdâhui encore la base de lâorganisation de la R.-T.F. I1 existe deux autres textes : le dĂ©cret-loi du 29 juillet 1939, qui a soustrait la
QuĂȘtesreconstruction 2/2 Trouver et dĂ©truire un brouilleur de construction cachĂ© de l'IO
EJ253block and crankcase. The Subaru EJ253 engine had an aluminium alloy block with 99.5 mm bores â with cast iron dry-type cylinder liners â and a 79.0 mm stroke for a capacity of 2457 cc. The cylinder block for the EJ253 engine had an open-deck design whereby the cylinder walls were supported at the three and nine oâclock positions.
Lmu9. LE SECRET ET LâINTERDIT DE DIRE 1En nous introduisant au cĆur du processus dâĂ©criture, HĂ©lĂšne Cixous nous livre un prĂ©cieux tĂ©moignage sur son travail dâĂ©crivain. Ses propos â profonds, poĂ©tiques, gĂ©nĂ©reux, riches en paradoxes fĂ©conds â sont tout de suite entrĂ©s en rĂ©sonance avec notre rĂ©flexion et notre expĂ©rience dâanalystes. 2 Ăcrire ce que lâon ne peut pas Ă©crire je vise un secret plus fort que moi. Je pense tout le temps Ă ce livre que je nâĂ©cris pas, ce livre absolu qui mâoblige Ă Ă©crire celui que jâĂ©cris. Jây pense tout le temps, je le vĂ©nĂšre, fantĂŽme absolu tout-puissant et impuissant. » 3Elle Ă©voquera encore cette attraction du secret Quand jâĂ©cris, je soulĂšve quelque chose, je cherche la scĂšne cachĂ©e. » 4Sans doute sâagit-il de la scĂšne originaire â mais sans doute Ă©galement dâautre chose. On a citĂ© la phrase de Pontalis La passion dâĂ©crire est en rapport avec une aphasie secrĂšte. » 5La rĂ©fĂ©rence est, ici aussi, le secret et lâindicible il nây a donc pas de mots pour dire la chose Ă dire. Bien plus, quand HĂ©lĂšne Cixous dit quâ il faut dire ce quâil ne faut pas dire », elle introduit lâinterdit quâil faut transgresser pour Ă©crire, lâinterdit qui sâoppose Ă Ă©crire ce livre absolu » qui est lâobjet de son dĂ©sir et de sa quĂȘte sans fin. 6Ăcrire, nâest-ce pas tenter de forcer lâinconscient Ă se dĂ©voiler ? 7 Nous pataugeons dans le meurtre », dit-elle. Ce livre quâelle nâĂ©crit pas serait-il lâhistoire dâune mise Ă mort toujours diffĂ©rĂ©e, du maintien en vie dâun objet-fantĂŽme ? Câest aussi une maniĂšre de prolonger le deuil, indĂ©finiment. Le processus dâĂ©criture tend Ă ĂȘtre un acte de transgression, un acte violent qui dĂ©stabilise et bouleverse en ramenant Ă la conscience ce qui avait Ă©tĂ© rejetĂ© ou refoulĂ© dans lâinconscient. 8AndrĂ© Green Ă©crit, dans La lettre et la mort 2004 Aller chercher au fond de soi, au fond de sa mĂ©moire, au fond des blessures du passĂ©, au fond de ce qui a failli tuer et rĂ©veiller ses tourments pour les traduire en Ă©criture me semble la face cachĂ©e du travail. » 9LâĂ©crivain rĂ©veille ainsi ses souffrances, rĂ©active ses conflits inconscients. Il peut ĂȘtre exposĂ© Ă des mouvements pulsionnels incontrĂŽlables qui risquent de se retourner contre lui, et mĂȘme de le plonger dans une mĂ©lancolie mortifĂšre. 10Rachel Rosenblum, dans son article Peut-on mourir de dire ? » 2000, remarque quâil y a des Ă©critures salvatrices et des Ă©critures fatales ». LâAUTOFICTION 11Pour HĂ©lĂšne Cixous, dans lâĂ©criture, rĂ©alitĂ© et fiction se mĂ©langent tout de suite. 12 Nous âtrafictionnonsâ sans arrĂȘt », dit-elle. Pour elle, lâautobiographie Ă©voque un Moi identifiable, mais elle pense en mĂȘme temps que toute autobiographie est une autofiction qui concerne un Moi inventĂ© ; dâailleurs, sa mĂšre ne lui a-t-elle pas dĂ©clarĂ© Tu inventes tout » ? 13Bien plus, elle pense quâil nây a pas une Ćuvre â littĂ©raire, philosophique â qui ne soit autobiographique. Cependant, lâinvention est toujours en action. Toute Ă©criture est donc une quĂȘte de soi. Elle rejoint AndrĂ© Green 2004, p. 112 quand il Ă©voque la dĂ©marche de lâĂ©crivain On peut dire que lâĆuvre est Ă la fois créée et trouvĂ©e dans la vie. Câest aussi une maniĂšre de dire quâau-delĂ des transformations et de la crĂ©ation de lâĂ©criture, lâĆuvre rĂ©pĂšte la vie. » 14MĂȘme si lâĂ©crivain considĂšre que ce quâil Ă©crit est une construction imaginaire, sous les masques multiples de la fiction, il ne puise que dans sa propre vĂ©ritĂ©. Mais, dans la littĂ©rature contemporaine, certains auteurs refusent dâutiliser ces masques de la fiction Christine Angot, Annie Ernaux. Sous le prĂ©texte dâĂȘtre strictement fidĂšles Ă la vĂ©ritĂ©, elles en arrivent Ă des rĂ©cits de soi » oĂč leur intimitĂ© est crĂ»ment exhibĂ©e il y manque ce minimum dâinvention et dâĂ©laboration qui permet au lecteur de deviner ce quâil a envie de voir, sans y ĂȘtre forcĂ©. 15La construction dâune fiction, par son effet de figuration et de liaison des reprĂ©sentations, fonctions du prĂ©conscient, sâapparente Ă une construction en analyse. LâĂ©criture donne Ă la fiction ainsi créée un rĂŽle de pare-excitation qui protĂšge lâĂ©crivain des sollicitations traumatiques â dâorigine interne ou externe â qui menacent son Ă©quilibre. 16LâĂ©crivain dĂ©pose dans lâĆuvre ce qui demeure intraitable en lui câest la transformation des contenus irreprĂ©sentables de lâinconscient qui permet, par le travail de symbolisation sâeffectuant dans lâĂ©criture, lâĂ©mergence des reprĂ©sentations qui vont sâorganiser pour dire une histoire. 17Le psychisme de lâĂ©crivain se trouve modifiĂ© par cette transformation de la vĂ©ritĂ© historique en vĂ©ritĂ© narrative. Il passe par la rĂ©duction de certains clivages dĂ©fensifs, et lâintĂ©gration de ces parties clivĂ©es dans le Moi produit un mouvement de subjectivation qui peut rĂ©duire lâangoisse et modifier les symptĂŽmes. Dans ce cas, le travail dâĂ©criture agit comme un processus dâautoguĂ©rison. 18LâĂ©crivain ressent ces parties clivĂ©es comme la part la plus secrĂšte et la plus mystĂ©rieuse de lui-mĂȘme il Ă©prouve le besoin de la dĂ©couvrir, de la transformer et de la rĂ©vĂ©ler au lecteur. Il crĂ©e ainsi un nouvel espace interne qui amĂšne une distance salutaire entre le sujet et ses objets. 19Le processus psychanalytique tend aussi Ă amener le patient Ă entrer en contact avec lâinconnu refoulĂ©, dĂ©marche nĂ©cessaire pour comprendre un symptĂŽme, transformer une souffrance, dĂ©nouer un blocage, soulager une dĂ©pression, mobiliser un passĂ© oubliĂ©. Câest pendant ce cheminement que lâanalyste peut proposer des constructions qui instaurent un ordre nouveau. Il sâagit de colmater les failles de la mĂ©moire, de tisser un rĂ©seau de reprĂ©sentations alimentant une histoire qui prend alors un autre sens câest une expĂ©rience qui tend Ă restaurer et structurer le Moi. 20Certains Ă©tats dĂ©pressifs expriment la souffrance dâune absence, dâun manque primordial le sujet a alors lâimpression dâĂȘtre Ă©tranger Ă soi, exilĂ© de lui-mĂȘme. Lâanalyste tendra Ă lui permettre dâintĂ©grer et dâaccepter lâautre en soi, et de devenir sujet de sa propre histoire. 21La quĂȘte sans fin du livre absolu » quâĂ©voque HĂ©lĂšne Cixous amĂšne lâĂ©crivain, Ă travers la diversitĂ© de ses expressions successives, Ă toujours Ă©crire le mĂȘme livre. Ă propos des thĂšmes rĂ©currents dans lâĂ©criture, elle dĂ©clare, concernant sa mĂšre Maman, jâen ai cinquante selon les Ăąges ! » 22Quand lâĂ©crivain reprend ainsi les mĂȘmes thĂšmes, il sâagit de réécrire la mĂȘme histoire autrement â indĂ©finiment. De la mĂȘme façon, au cours dâune analyse, les constructions successives proposĂ©es par lâanalyste se modifient au dĂ©cours dâun processus toujours en mouvement. 23Quant Ă lâĂ©crivain, il interpelle, Ă travers le public, un tĂ©moin nĂ©cessaire. Le succĂšs constitue pour lui un Ă©tayage narcissique indispensable, constamment remis en question lâĂ©chec peut ĂȘtre vĂ©cu comme une catastrophe. Il a besoin du regard de lâautre comme confirmation de sa valeur, mais aussi comme accueil et acceptation de ce que lâĂ©criture peut exprimer de pulsionnel agressif. 24La comparaison entre la construction en analyse et le travail dâĂ©criture est fĂ©conde, mais elle reste limitĂ©e. La parole adressĂ©e Ă lâanalyste est modulĂ©e par le transfert, et lâanalyste lâaccueille avec lâobjectif dâune transformation. Monologue et dialogue Ă la fois, la dimension fantasmatique de cette relation se distingue du dialogue imaginaire de lâauteur avec ses lecteurs. Mais la quĂȘte de la vĂ©ritĂ© historique transformĂ©e en vĂ©ritĂ© narrative reste dans les deux cas un processus crĂ©ateur. LE DOSSIER K » DâIMRE KERTECZ 25Son ami ZoltĂ€n Hafner interroge lâĂ©crivain prix Nobel en 2002 avec lâidĂ©e dâen savoir le plus possible sur les expĂ©riences qui ont inspirĂ© ses romans. Il est Ă la recherche de leur part de vĂ©ritĂ© historique. La question reste toujours est-ce que cela sâest vraiment passĂ© ainsi ? Leur dialogue est instructif, et le romancier dĂ©fend constamment lâambiguĂŻtĂ© de sa dĂ©marche il ne veut pas sĂ©parer fiction et rĂ©alitĂ©. Pour lui, le rapport de la rĂ©alitĂ© et de la fiction est indĂ©chiffrable. 26 Cependant, dit-il, ma vie est la matiĂšre premiĂšre de mes romans. » 27Son ami lui demande si, par lâĂ©criture, il sâest libĂ©rĂ© des souvenirs qui le hantaient. Le romancier lui rĂ©pond Oui, câest comme si jâavais quittĂ© une peau pour en revĂȘtir une autre sans toutefois jeter la premiĂšre â Ă savoir, sans trahir mes souvenirs. » 28Il dira encore, dĂ©crivant le passage du silence Ă la parole Le passage de la rĂ©alitĂ© Ă la fiction sâopĂšre au moment oĂč je commence Ă Ă©crire. Auparavant, les faits reposaient en moi, en silence. » 29Câest ainsi quâil apporte petit Ă petit sa vision des transformations que lâĂ©criture opĂšre sur la rĂ©alitĂ© des faits. 30En un jeu de miroirs vertigineux, les propos de lâĂ©crivain renvoient la rĂ©alitĂ© Ă la fiction et la fiction Ă la rĂ©alitĂ©, soulignant le caractĂšre indĂ©cidable de lâune par rapport Ă lâautre, et la part dâinconnu dans le processus dâĂ©criture Une autobiographie, dit lâĂ©crivain, câest comme un document. Dans un roman, ce ne sont pas les faits qui comptent, mais ce quâon y ajoute. Lâautobiographie se souvient alors que la fiction crĂ©e un monde. Le monde de la fiction est un univers souverain qui naĂźt dans le cerveau de lâauteur et obĂ©it aux lois de lâart. La fiction est une invention de lâauteur. » 31Son ami demande alors Ă Imre KertĂ©sz Tu ne veux tout de mĂȘme pas dire que tu as inventĂ© Auschwitz ? » 32LâĂ©crivain lui rĂ©pond Pourtant, en un sens, câest exactement cela. Dans le roman, il mâappartenait dâinventer et de crĂ©er Auschwitz. Tout doit naĂźtre par la magie de la langue, de la composition. En avançant dans lâhistoire, un sentiment de perdition envahit le lecteur... » 33Ce sont donc lâĂ©branlement et les Ă©motions suscitĂ©s par le texte qui tĂ©moignent du fait que lâĂ©crivain a touchĂ© juste. Il a ouvert une brĂšche par oĂč lâinconscient du lecteur est touchĂ© â comme lui lâa Ă©tĂ© par la lecture de Mort Ă Venise et LâĂtranger. 34En effet, lâĂ©crivain va Ă©voquer sa rencontre avec des textes qui restent pour lui fondateurs de son Ă©criture Un jour, jâai eu dans les mains Mort Ă Venise de Thomas Mann, dont je peux vraiment dire quâelle a changĂ© ma vie de la maniĂšre la plus radicale qui soit, je dirais dâune maniĂšre rĂ©volutionnaire. Parce que Mort Ă Venise mâa fait comprendre dĂ©finitivement que la littĂ©rature est un bouleversement complet, un coup irrĂ©mĂ©diable portĂ© au cĆur, un courage et un encouragement Ă©lĂ©mentaires, et en mĂȘme temps quelque chose comme une maladie mortelle. Ensuite, jâai trouvĂ© un petit livre dâun auteur français au nom inconnu. CâĂ©tait LâĂtranger de Camus. Ce fut pour moi le deuxiĂšme coup mortel. Jâai mis des annĂ©es Ă mâen remettre. » 35Câest ainsi que lâĂ©crivain Ă©voque ces expĂ©riences de lecture qui, dit-il, lâont guidĂ© dans une recherche dont il ignorait oĂč elle le conduisait... 36Son Ă©diteur lui fait remarquer quâil nâarrĂȘte pas de reformuler sa vie. Imre KertĂ©sz lui rĂ©pond que, malgrĂ© cela, le fait dâĂ©crire nâa rien rĂ©solu Le mystĂšre du monde, dit-il, est restĂ© la mĂȘme Ă©pine douloureuse quâavant. » Son expĂ©rience de la dĂ©portation a rendu Imre KertĂ©sz dur, amer, dĂ©sespĂ©rĂ©. AcharnĂ© Ă serrer la vĂ©ritĂ© au plus prĂšs, il dĂ©crit ainsi lâexpĂ©rience douloureuse de lâĂ©criture Pendant des semaines, des mois, jâai Ă©crit un texte qui me dĂ©sespĂ©rait tous les jours, parce quâil ne voulait pas prendre forme, constituer un tout organique. Il jaillissait des profondeurs comme une lave brĂ»lante et puis il sâĂ©talait, informe, dĂ©truisant tout autour de lui. » 37 Câest assez effrayant. On dirait que tu parles de lâemprise dâune passion destructrice », lui dit son ami. LâĂ©crivain reprend Exactement. JâĂ©crivais tous les jours, mais en me relisant le soir je sombrais dans le dĂ©sespoir. Pourtant le lendemain je recommençais, mĂȘme si jâavais de plus en plus peur. Je devais cĂ©der aux exigences du texte. Je devais admettre que les phrases sorties de ma plume me prenaient parfois au dĂ©pourvu elles en savaient plus que moi ; elles me surprenaient avec des secrets que je ne connaissais pas ; elles ne supportaient pas mes interventions, elles vivaient une vie autonome, Ă©trangĂšre Ă ma personne, que je devais plutĂŽt comprendre que maĂźtriser. Et peu Ă peu une idĂ©e menaçante sâest fait jour jâaurais besoin de temps, de temps, et mĂȘme de beaucoup de temps... » 38LâĂ©crivain nous livre ici lâĂ©trangetĂ© du travail dâĂ©criture, qui ouvre une issue Ă des contenus psychiques en voie de transformation, porteurs dâune dangereuse violence restĂ©e jusque-lĂ secrĂšte. Il y a lĂ un phĂ©nomĂšne qui Ă©voque ces volcans qui semblent Ă©teints, mais qui peuvent dans certaines conditions entrer Ă nouveau en activitĂ©, libĂ©rant brusquement des fleuves de lave brĂ»lante. 39Cette rĂ©activation dâĂ©lĂ©ments psychiques refoulĂ©s ou clivĂ©s qui nourrit lâĂ©criture est aussi un moteur du processus analytique. On voit bien dans les propos dâImre KertĂ©sz comment lâĂ©crivain travaille pour transformer les faits rĂ©els en matiĂšre romanesque â travail difficile et douloureux. Il doit lutter contre des rĂ©sistances qui, dâune autre façon, interviennent dans le processus analytique et sâopposent Ă la construction dâune histoire nouvelle. Celle-ci, quand elle peut se dire et trouver sa cohĂ©rence, apporte au patient un nouveau sens et une identitĂ© propre.
Tout le monde ne veut pas empĂȘcher les signaux des tĂ©lĂ©phones portables. Maintenant, il est nĂ©cessaire d'utiliser des signaux cachĂ©s bloquĂ©s pour couper le GPS, le WiFi ou certains autres types de bandes de signaux. En fait, ce brouilleur de signal cachĂ© a Ă©tĂ© inventĂ©. Des choses comme les images et certains styles d'interfĂ©rence de signal cachĂ©s sont conçus pour ressembler Ă un radar. Cet appareil peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un produit avec une large gamme d'applications. Dans l'environnement de la vie quotidienne, les mĂ©nages ordinaires bloquent les ondes radio. Vous avez le droit d'Ă©viter tout inconvĂ©nient causĂ© par la communication avec votre tĂ©lĂ©phone mobile. Vous n'ĂȘtes pas obligĂ© d'intervenir de maniĂšre malveillante. Il y a une lĂ©gitimitĂ©. Les librairies et les cinĂ©mas entravent la communication. Il s'agit d'un brouilleur wifi qui Ă©met des ondes radio spĂ©ciales et interfĂšre avec la communication. Vous pouvez Ă©teindre ce produit pour bloquer les ondes radio et les ondes sonores dans votre environnement. DĂ©sactivez la communication sans fil. Chaque brouilleur de signal sur le marchĂ© a ses avantages, mais pour la plupart des brouilleurs de signal sur le marchĂ©, ils sont tous conçus comme des antennes externes, et une fois l'antenne connectĂ©e, le brouilleur de signal peut ĂȘtre facilement trouvĂ© pendant l'utilisation. Maintenant, certaines personnes veulent utiliser des brouilleurs de signaux cachĂ©s. Nous avons diffĂ©rents brouilleurs GPS sur le marchĂ©. Il est Ă©galement trĂšs facile de faire fonctionner l'un de ces dispositifs arrĂȘtĂ©s, ce qui est trĂšs pratique pour les lieux publics et les occasions. Lorsque vous parlez fort au tĂ©lĂ©phone, il est particuliĂšrement utile de cliquer sur le bouton. Parmi eux se trouvent des brouilleurs coĂ»teux qui peuvent bloquer les signaux CDMA et GSM. Il utilise des batteries hautes performances. Aujourd'hui, il existe de nombreux cas de collecte frauduleuse d'informations sur des personnes et des choses. En modifiant la force du signal, le suppresseur peut ĂȘtre utilisĂ© Ă diffĂ©rentes distances de l'objet. Utilisez des appareils interfĂ©rents pour Ă©viter d'utiliser des tĂ©lĂ©phones portables. Nous avons commencĂ© Ă introduire une technologie de frĂ©quence plus avancĂ©e. Il est important de noter que vous utilisez une frĂ©quence fixe. L'utilisation des interfĂ©rences est trĂšs rĂ©pandue. Les appareils peuvent bloquer ces ondes radio avec de l'aide. Il peut ĂȘtre utilisĂ© efficacement. Tout d'abord, vous pouvez voir l'interfĂ©rence du brouilleur de tĂ©lĂ©phone portable WiFi Bluetooth 3G, du bocal de brouilleur de tĂ©lĂ©phone portable WiFi Bluetooth 3G, du WiFi CDMA GSM DCS PCS 3G WiFi et de la distance de protection du signal Bluetooth simultanĂ©e jusqu'Ă 150 mĂštres, en fonction de la force du signal local Ă©levĂ©, car Conçu avec une puissance de sortie Ă©levĂ©e de 6w, de ce point de vue, cette interfĂ©rence masque la distance d'interfĂ©rence du signal Bluetooth 3G de bureau, qui est en effet trĂšs puissant. De plus, la conception de ce brouilleur haute puissance WiFi Bluetooth 3G cachĂ© permet aux utilisateurs de profiter de cette fonctionnalitĂ© sans se soucier du moment oĂč le brouilleur de tĂ©lĂ©phone portable utilisera Bluetooth 3G WiFi pour les trouver. De plus, en raison du systĂšme de dissipation thermique bien conçu et des performances de l'adaptateur secteur, ce bloqueur de tĂ©lĂ©phone portable WiFi 3G cachĂ© a Ă©tĂ© adoptĂ© et un systĂšme de refroidissement de haute qualitĂ© est adoptĂ©, de sorte que ce signal WiFi WiFi Bluetooth 3G cachĂ© peut ĂȘtre facilement rĂ©alisĂ© 24/7 travail.
LES SOCIĂTĂS SECRĂTES ET LA SOCIĂTĂ ou PHILOSOPHIE DE L'HISTOIRE CONTEMPORAINE PAR N. DESCHAMPS SIXIĂME EDITION EntiĂšrement refondue et continuĂ©e jusqu'aux Ă©vĂ©nements actuels AVXC CNK INTBOSVCTIOX SUE L'ACTION DES SOCIĂTĂS SECRĂTES AU XIX 9 SIĂCLE Par M. Claudio JANNET TOME SECOND AVIGNON PARIS SEGUIN FRERES OUDIN FRĂRES IMPRIMEURS-ĂDITEURS ĂDITEURS ĂŻ3 â rue Bouquerie â 13 51 â rue Bonaparte â 51 LYON LIBRAIRIE GĂNĂRALE CATHOLIQUE ET CLASSIQUE 3 et 5, place Bellecour 1882 Tous droits rĂ©serves. Biblio ! Ăšque Saint LibĂšre © BibliothĂšque Saint LibĂšre 200 8 .Toute reproduction Ă but non lucratif est autorisĂ©e.
La plomberie est certes indispensable dans une salle de bain, mais personne n'a envie de la contempler... Il est fort heureusement possible de camoufler ces tuyaux. Coffrage cache tuyau, goulotte cache tuyau ou placo, voici 2 astuces pour rendre les tuyaux invisibles dans votre salle de bain !Comment cacher les tuyauteries apparentes dans votre salle de bain ? Quelle est la solution la plus adaptĂ©e Ă votre salle de bain ? Faites le plein de conseils !Camoufler des tuyaux apparents 2 astuces miracles2 mĂ©thodes existent pour camoufler la tuyauterie souvent horrible prĂ©sente dans votre salle de bain. Vous auriez tort de vous en priver surtout que vous allez pouvoir rendre encore plus agrĂ©able votre salle d'eau. Il n'y a bien que la fameuse douche Ă l'italienne qui est Ă©pargnĂ©e, car sa configuration n'implique pas de tuyauterie Un coffrage cache tuyau Le coffrage est en quelque sorte un caisson créé de vos mains ou grĂące Ă celle d'un artisan, visant Ă mettre en boite vos tuyaux qu'un coffrage soit efficace, 5 Ă©tapes s'imposent dĂ©gagez l'espacefixez les tasseaux de part et d'autre de la plomberie Ă camouflerposez l'ossaturefixez les planches d'habillagerĂ©alisez les finitions carrelage, enduit, peinture spĂ©ciale salle de bain... selon vos goĂ»ts, mais en accord avec votre salle de bain Si vous souhaitez par exemple habiller votre dessous de lavabo par un coffre sur mesure, il faut que ces carreaux soient posĂ©s sur une armature solide, comme par exemple un support en bois contreplaquĂ©. Vous pouvez ensuite y coller vos existe des supports en kit dans les enseignes de bricolage, Ă personnaliser selon vos goĂ»ts pour la touche finale. Cette information est aussi valable pour les panneaux prĂȘts Ă carreler. Pratique non ?đVous aimerez aussi cet article Quel budget pour rĂ©nover votre salle de bain ?2. Une goulotte cache tuyauDĂ©montables, pratiques, faciles d'emploi, les goulottes et les corniches peuvent aussi ĂȘtre utilisĂ©es pour camoufler la goulottes sont plus propices pour des tuyaux orientĂ©s Ă la verticale, spĂ©cifiquement ceux situĂ©s en dessous d'une vasque de salle de bain. Les corniches sont, elles, privilĂ©giĂ©es pour des tuyaux fixĂ©s au plafond et Ă l' Ă©lĂ©ments peuvent se coller, mais aussi se clipser sur la plomberie. Facilement dĂ©montable, vous pouvez y avoir accĂšs en cas de fuite ou de changement de tuyauterie.đ Le Conseil Habitatpresto n'oubliez pas la trappe de visite !Lors du coffrage ou de la mise sous corniche et goulotte de vos tuyaux de salle de bain, pensez absolument Ă faire intĂ©grer une trappe de visite. Comme pour la baignoire, il s'agit grĂące Ă une trappe de pouvoir accĂ©der aux tuyaux en cas de fuite ou rĂ©paration. Vous avez aimĂ© cet article ? Alors dĂ©couvrez notre dossier spĂ©cial salle de bain pour tout savoir !
InefficacitĂ© de la clause dâexonĂ©ration de garantie des vices cachĂ©s en cas de vente par une SCI Il est classique lors de la vente dâun immeuble que les parties insĂšrent une clause aux termes de laquelle la garantie lĂ©gale des vices cachĂ©s ne trouvera pas sâappliquer. La clause ne joue pas nĂ©cessairement son rĂŽle. La clause a pour but dâexonĂ©rer le vendeur de cette garantie pourtant due par tout vendeur de biens meubles et immeubles. LâacquĂ©reur reste protĂ©gĂ© lorsquâil a renoncĂ© Ă la garantie pour un vice identifiĂ©, mais dont il nâa pas pu mesurer toute la gravitĂ© DĂ©jĂ jugĂ©. Il faut rappeler que le rĂ©gime de la garantie fixĂ©e par les articles 1641 et suivants du Code civil nâest pas dâordre public et quâil est donc possible Ă lâacquĂ©reur et au vendeur de convenir que la garantie lĂ©gale ne sâappliquera pas Ă la vente considĂ©rĂ©e. Lâarticle 1643 du Code civil prĂ©voit que le vendeur est tenu des vices cachĂ©s, quand bien mĂȘme il ne les aurait pas connus, Ă moins que dans ce cas il nâait Ă©tĂ© stipulĂ© mention Ă©crite du contrat quâil ne sera obligĂ© Ă aucune garantie. Lâaction doit ĂȘtre introduite dans les deux ans de la dĂ©couverte du vice 1648. Cela Ă©tant le rĂ©gime de lâarticle 1641 du Code civil, mĂȘme sâil fait lâobjet dâun amĂ©nagement, reste applicable lorsque la vente est conclue par ou avec un professionnel. Câest prĂ©cisĂ©ment lâobjet de la clause dâexonĂ©ration de la garantie. Il faut prĂ©ciser immĂ©diatement que la clause ne peut pas protĂ©ger le vendeur qui connaissait le vice lors de la vente mais la dĂ©monstration est Ă faire, en gĂ©nĂ©ral au cours de lâexpertise judiciaire. En revanche, le vendeur professionnel se voit imposer une prĂ©somption qui ne peut ĂȘtre combattue â dite alors irrĂ©fragable de connaissance des vices. Le vendeur professionnel ne peut pas ne doit ignorer les vices de la chose vendue, mĂȘme lorsquâil revend lui-mĂȘme Ă un professionnel. Lâacheteur professionnel est lui aussi protĂ©gĂ© par la garantie des vices cachĂ©s, notamment lorsque le vendeur, mĂȘme particulier, les connait. La prĂ©somption de connaissance des vices ne peut ĂȘtre combattue et le professionnel, tenu de connaĂźtre les vices, ne peut donc se prĂ©valoir dâune stipulation excluant Ă lâavance sa garantie pour vices cachĂ©s. Il faut prĂ©ciser que la prĂ©somption sâapplique vendeur lui-mĂȘme mais pas Ă un simple intermĂ©diaire tel quâun agent immobilier mĂȘme solution pour le notaire. Pour les intermĂ©diaires, la preuve de la connaissance est Ă faire. La responsabilitĂ© du notaire ou de lâagent peut toutefois ĂȘtre recherchĂ©e sur ce terrain, notamment lorsque le vice est dâordre juridique par exemple constructibilitĂ© du terrain, locaux non amĂ©nageables mais annoncĂ©s comme tels type combles. LâintĂ©rĂȘt de lâespĂšce reprise ci-dessous est quâelle donne lâoccasion Ă la Cour de Cassation de dĂ©duire la qualitĂ© de professionnel de la forme et de lâobjet dâune sociĂ©tĂ© civile immobiliĂšre. Le vendeur, sociĂ©tĂ© civile composĂ©e dâassociĂ©s non professionnels de lâimmobilier enseignants a procĂ©dĂ© Ă lâacquisition dâun immeuble quâelle a revendu rapidement ensuite 14 mois. Le sous-acquĂ©reur dĂ©couvre aprĂšs son acquisition que lâimmeuble est affectĂ© de nombreux vices et il poursuit la SCI en invoquant les mĂ©canismes dâindemnisation prĂ©vus aux articles 1641 et suivants du Code civil option pour lâannulation ou lâindemnisation article 1644. La Cour de Cassation dans lâespĂšce reproduite ci-dessous rejette le pourvoi dirigĂ© contre lâarrĂȘt de la cour dâappel dâOrlĂ©ans du 10 juin 2013 ayant fait droit Ă la demande du sous-acquĂ©reur. La Cour de Cassation rejette les deux moyens du pourvoi. Elle confirme que la sociĂ©tĂ© civile immobiliĂšre venderesse avait pour objet la propriĂ©tĂ© de biens et de droits immobiliers, la gestion et lâexploitation par bail de tous biens et droits immobiliers, quâelle avait donc agi dans le cadre de son objet social en procĂ©dant Ă lâacquisition dâun immeuble composĂ© de diffĂ©rents lots donnĂ©s en location puis en le revendant moins de deux ans aprĂšs son acquisition. Extrait Attendu quâayant constatĂ© que la sociĂ©tĂ© civile immobiliĂšre L2G la SCI, ayant pour objet la propriĂ©tĂ© de biens et droits immobiliers et la gestion et exploitation par bail, location Ă usage dâhabitation, professionnel, commercial et rural, de tous biens et droits immobiliers quâelle se proposait dâacquĂ©rir, avait agi dans le cadre de son objet social en procĂ©dant le 28 avril 2005 Ă lâacquisition dâun immeuble comprenant six appartements donnĂ©s en location et en le revendant le 24 juillet 2006 Ă M. XâŠ, relevĂ© quâen sa qualitĂ© de professionnel de lâimmobilier, elle Ă©tait prĂ©sumĂ©e connaĂźtre les vices affectant lâimmeubleâŠ. » La Cour de Cassation a donc validĂ© le raisonnement de la cour dâappel qui avait relevĂ© quâen sa qualitĂ© de professionnel de lâimmobilier, la sociĂ©tĂ© civile Ă©tait prĂ©sumĂ©e connaĂźtre les vices affectant lâimmeuble et ainsi pu exactement en dĂ©duire que la sociĂ©tĂ© civile ne pouvait pas se prĂ©valoir de la clause dâexonĂ©ration des vices cachĂ©s. Pour rejeter pour Ă©carter le second moyen la Cour de Cassation rappelle que la sociĂ©tĂ© civile avait agi dans le cadre dâun investissement devant lui permettre soit de percevoir des loyers soit dâobtenir une plus-value, et quâelle avait donc agi en qualitĂ© dâacheteur professionnel lors de lâacquisition initiale de lâimmeuble auprĂšs de son prĂ©cĂ©dent propriĂ©taire. Les consĂ©quences Ă tirer de cette dĂ©cision sont multiples. Outre les consĂ©quences pour les ventes immobiliĂšres et lâinefficacitĂ© des clauses dâexonĂ©ration de la garantie des vices cachĂ©s pour le vendeur prĂ©sumĂ© les connaitre, il peut notamment ĂȘtre invoquĂ© Ă lâencontre des sociĂ©tĂ©s civiles dĂ©bitrices de sommes dâargent exemple factures de travaux par le professionnel agissant en recouvrement de crĂ©ance contre une sociĂ©tĂ© civile, le bĂ©nĂ©fice des pĂ©nalitĂ©s lĂ©gales de lâarticle L441-6 du code de commerce sanctionnant le retard de paiement. Si la sociĂ©tĂ© civile par sa forme et son objet est un professionnel, elle devient ipso facto redevable des pĂ©nalitĂ©s lĂ©gales. Il faut rappeler les pĂ©nalitĂ©s de lâarticle L441-6 du code de commerce ne sont pas rĂ©servĂ©es aux crĂ©ances entre commerçants mais plus prĂ©cisĂ©ment aux crĂ©ances nĂ©es entre professionnels. Au plan fiscal, la qualitĂ© de professionnel de la SCI est dĂ©jĂ un fait acquis depuis longtemps. Cour de cassation, civile, Chambre civile 3, 7 octobre 2014, InĂ©dit Non publiĂ© au bulletin Texte intĂ©gral source LEGIFRANCE REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS LA COUR DE CASSATION, TROISIĂME CHAMBRE CIVILE, a rendu lâarrĂȘt suivant Sur le premier moyen, ci-aprĂšs annexĂ© Attendu quâayant constatĂ© que la sociĂ©tĂ© civile immobiliĂšre L2G la SCI, ayant pour objet la propriĂ©tĂ© de biens et droits immobiliers et la gestion et exploitation par bail, location Ă usage dâhabitation, professionnel, commercial et rural, de tous biens et droits immobiliers quâelle se proposait dâacquĂ©rir, avait agi dans le cadre de son objet social en procĂ©dant le 28 avril 2005 Ă lâacquisition dâun immeuble comprenant six appartements donnĂ©s en location et en le revendant le 24 juillet 2006 Ă M. XâŠ, relevĂ© quâen sa qualitĂ© de professionnel de lâimmobilier, elle Ă©tait prĂ©sumĂ©e connaĂźtre les vices affectant lâimmeuble et souverainement retenu quâil nâĂ©tait pas dĂ©montrĂ© que M. X⊠avait eu connaissance des dĂ©sordres affectant la structure de lâimmeuble, des dĂ©fauts dâĂ©tanchĂ©itĂ©, du manque dâisolation thermique et de lâinsuffisance de sa ventilation ni de leur ampleur et de leur gravitĂ© rendant lâimmeuble impropre Ă sa destination, la cour dâappel, qui nâĂ©tait pas de tenue de procĂ©der Ă une recherche sur la profession et lâexpĂ©rience du gĂ©rant de la SCI qui ne lui Ă©tait pas demandĂ©e, en a exactement dĂ©duit que la SCI ne pouvait se prĂ©valoir de la clause dâexonĂ©ration des vices cachĂ©s ; Dâou il suit que le moyen nâest pas fondĂ© ; Sur le second moyen, ci-aprĂšs annexĂ© Attendu quâayant relevĂ© que la SCI, qui rĂ©alisait un investissement lui permettant soit de percevoir des loyers, soit dâobtenir une plus-value par la revente du bien, avait agi en qualitĂ© dâacheteur professionnel lors de lâacquisition de lâimmeuble des Ă©poux Y⊠en 2005 et souverainement retenu quâelle avait eu la possibilitĂ©, par un examen normalement diligent, de dĂ©couvrir aisĂ©ment les dĂ©sordres affectant la structure du bĂątiment, son isolation, son Ă©tanchĂ©itĂ©, son installation Ă©lectrique, son systĂšme de chauffage et ses problĂšmes dâhumiditĂ© et de se persuader de lâimpropriĂ©tĂ© de lâimmeuble Ă lâusage dâhabitation auquel il Ă©tait affectĂ©, la cour dâappel, devant laquelle il nâĂ©tait pas soutenu que la SCI avait trĂšs peu dâexpĂ©rience dans le domaine immobilier du fait des professions dâinstituteur et de professeur des Ă©coles exercĂ©es par ses associĂ©s, a pu en dĂ©duire que lâappel en garantie formĂ© par la SCI Ă lâencontre des Ă©poux Y⊠ne pouvait ĂȘtre accueilli ; Dâou il suit que le moyen nâest pas fondĂ© ; PAR CES MOTIFS REJETTE le pourvoi ; Condamne la SCI L2G aux dĂ©pens ; Vu lâarticle 700 du code de procĂ©dure civile, condamne la SCI L2G Ă payer la somme de 3 000 euros Ă M. X⊠et la somme de 3 000 euros aux Ă©poux Y⊠; Ainsi fait et jugĂ© par la Cour de cassation, troisiĂšme chambre civile, et prononcĂ© par le prĂ©sident en son audience publique du sept octobre deux mille quatorze. MOYENS ANNEXES au prĂ©sent arrĂȘt Moyens produits par la SCP BĂ©nabent et JĂ©hannin, avocat aux Conseils, pour la sociĂ©tĂ© L2G PREMIER MOYEN DE CASSATION Il est fait grief Ă lâarrĂȘt infirmatif attaquĂ© dâavoir dĂ©clarĂ© Monsieur X⊠recevable et bien fondĂ© en son action en garantie des vices cachĂ©s diligentĂ©e Ă lâencontre de la sociĂ©tĂ© SCI L2G, dâavoir prononcĂ© la rĂ©solution de la vente et condamnĂ© la SCI Ă restituer le prix de vente et Ă payer une somme de 23. 500 euros au titre des frais occasionnĂ©s par la vente ainsi que celle de 5. 000 euros Ă titre de dommages et intĂ©rĂȘts ; AUX MOTIFS QUE Sur la recevabilitĂ© de lâaction en garantie des vices cachĂ©s lâacte authentique de vente conclu le 24 juillet 2006 entre la SCI L2G et Adoum X⊠comporte page 14, au paragrapheâCHARGES ET CONDITIONSâla clause suivante Lâimmeuble est vendu en son Ă©tat actuel. Sauf application dâune disposition lĂ©gale spĂ©cifique, le vendeur ne sera pas tenu Ă garantie des vices cachĂ©s pouvant affecter le sol, le sous-sol ou les bĂątiments. Pour le cas oĂč le vendeur serait un professionnel de lâimmobilier, la clause dâexonĂ©ration des vices cachĂ©s ne pourra pas sâappliquer ; quâil rĂ©sulte des extraits du Registre du Commerce et des SociĂ©tĂ©s, ainsi que des statuts de la SCI L2G, que cette derniĂšre a pour objet, notamment, la propriĂ©tĂ© par voie dâacquisition, dâĂ©change, dâapport, de crĂ©dit-bail ou autrement, de biens et droits immobiliers, ainsi que la gestion, et plus gĂ©nĂ©ralement, lâexploitation par bail, location Ă usage dâhabitation, professionnel, commercial et rural, de tous biens et droits immobiliers que la sociĂ©tĂ© se propose dâacquĂ©rir, la rĂ©alisation de tous travaux dâamĂ©lioration et de toute installation nouvelle conformĂ©ment Ă la destination desdits immeubles et, plus gĂ©nĂ©ralement, toutes opĂ©rations civiles, mobiliĂšres ou immobiliĂšres, se rattachant directement ou indirectement Ă lâobjet social ; Que, en achetant, le 28 avril 2005 au prix de 210. 000 euros, pour le revendre, dĂšs le 24 juillet 2006, au prix de 245. 000 euros, lâensemble immobilier dont il sâagit, comprenant six appartements donnĂ©s en location, la SCI L2G nâa pas, comme elle le prĂ©tend, rĂ©alisĂ© une opĂ©ration Ă caractĂšre familial, mais a agi dans le cadre de son objet social, en procĂ©dant Ă lâacquisition dâun bien destinĂ© Ă la revente, dans le seul but de rĂ©aliser une plus-value ; Que, ce faisant, elle a agi en qualitĂ© de professionnel de lâimmobilier, prĂ©sumĂ© avoir connaissance des vices affectant la chose vendue ; Que cette connaissance est, au surplus, prĂ©cisĂ©ment Ă©tablie par le tĂ©moignage de Fabienne ZâŠ, locataire de lâun des appartements vendus, laquelle atteste, de maniĂšre trĂšs circonstanciĂ©e, subir depuis 1998 des problĂšmes liĂ©s Ă un chauffage insuffisant et Ă lâhumiditĂ© des lieux, en avoir, en son temps, avisĂ© en vain les Ă©poux YâŠ, propriĂ©taires Ă lâĂ©poque, en avoir fait Ă©tat devant un visiteur lors de la revente de lâimmeuble par la SCI L2G Ă Adoum X⊠et sâĂȘtre alors fait rĂ©primander par lâagent immobilier, puis par monsieur AâŠ, gĂ©rant de la SCI L2G, lui-mĂȘme, lequel lui a dĂ©clarĂ© quâelle nâavait pas le droit deâcasser la venteâen racontant des choses comme ça, raison pour laquelle elle nâa dâailleurs pas Ă©voquĂ© ces problĂšmes lorsque Adoum X⊠a, Ă son tour, visitĂ© son appartement ; quâil sâensuit que la SCI L2G, vendeur professionnel et qui avait connaissance, Ă tout le moins de certains des dĂ©sordres Ă lâorigine de la dĂ©claration ultĂ©rieure dâinsalubritĂ©, ne peut se prĂ©valoir de la clause dâexonĂ©ration de garantie des vices cachĂ©s ; quâaux termes des dispositions de lâarticle 1648 du code civil, lâaction en garantie des vices cachĂ©s doit ĂȘtre intentĂ©e par lâacquĂ©reur dans un dĂ©lai de deux ans Ă compter de la dĂ©couverte du vice ; quâen lâespĂšce, Adoum X⊠se prĂ©vaut de lâampleur et de lâirrĂ©versibilitĂ© des dĂ©sordres affectant lâimmeuble vendu, rendant ce dernier insalubre et inhabitable, pour solliciter la rĂ©solution de la vente sur le fondement de la garantie des vices cachĂ©s ; Quâil nâest pas dĂ©montrĂ© que lâintĂ©ressĂ© ait eu connaissance de la globalitĂ©, de lâimportance et du caractĂšre irrĂ©mĂ©diable de ces dĂ©sordres avant la notification de lâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 15 fĂ©vrier 2010, qui a dĂ©clarĂ© lâimmeuble insalubre et en a dĂ©finitivement interdit lâutilisation, en particulier Ă usage dâhabitation ; Que, Ă supposer mĂȘme quâAdoum X⊠ait Ă©tĂ© destinataire du rapport dâenquĂȘte de la DASS, sur lequel sâest fondĂ©e lâautoritĂ© prĂ©fectorale pour prendre la dĂ©cision susvisĂ©e, ce dernier a Ă©tĂ© Ă©tabli le 22 dĂ©cembre 2009, de sorte que lâaction introduite par acte du 10 juin 2010 nâen resterait pas moins recevable comme ayant Ă©tĂ© introduite dans le dĂ©lai de deux ans imparti Ă cet effet ; Que lâaction doit ĂȘtre dĂ©clarĂ©e recevable de ce chef ; Sur le bien fondĂ© de lâaction que, pour dĂ©clarer lâimmeuble irrĂ©mĂ©diablement insalubre, le PrĂ©fet dâIndre et Loire a considĂ©rĂ© que lâĂ©tat du bĂątiment constituait un danger pour ses occupants, Ă raison, notamment, de â dĂ©fauts de stabilitĂ© des planchers et plafonds,â dĂ©fauts dâĂ©tanchĂ©itĂ© du bĂątiment sols, murs, plafonds,â dĂ©fauts dâisolation thermique du bĂątiment,â prĂ©sence de revĂȘtements dĂ©gradĂ©s contenant de lâamiante,â dĂ©faut dâassainissement des eaux usĂ©es,â installations Ă©lectriques anarchiques et dangereuses,â insuffisance de renouvellement dâair par ventilation,â installation de chauffage insuffisante et dangereuse,â dĂ©fauts dâagencement des logements distribution des piĂšces, dimensions, Ă©clairement,â insuffisance du dĂ©bit dâarrivĂ©e dâeau potable ; Quâil a constatĂ© lâimpossibilitĂ© de remĂ©dier Ă lâinsalubritĂ© du bĂątiment, compte-tenu de lâimportance des dĂ©sordres lâaffectant et de lâampleur des travaux nĂ©cessaires pour y remĂ©dier, travaux dont lâĂ©valuation est Ă©gale ou supĂ©rieure au coĂ»t de reconstruction ; que, mĂȘme en considĂ©rant quâAdoum X⊠nâait pu ignorer certains des dĂ©sordres affectant le bĂątiment, tels que la non-conformitĂ© des installations Ă©lectriques, lâinadaptation du systĂšme de chauffage, les dĂ©fauts affĂ©rents Ă lâagencement des logements, la prĂ©sence dâamiante, voire les dĂ©fauts relatifs Ă lâassainissement, il nâest aucunement dĂ©montrĂ© quâil ait eu connaissance des dĂ©fauts affectant la structure de lâimmeuble, des dĂ©fauts dâĂ©tanchĂ©itĂ©, du manque dâisolation thermique et lâinsuffisance de ventilation ; Que lâattestation dĂ©jĂ citĂ©e de Fabienne Z⊠exclut, en effet, quâil ait Ă©tĂ© informĂ©, lors de la vente, des rĂ©clamations des locataires ; Que lâintĂ©ressĂ©e atteste mĂȘme, expressĂ©ment, avoir gardĂ© le silence sur les problĂšmes dâhumiditĂ© et de chauffage affectant son appartement, lors de la venue dâAdoum XâŠ, eu Ă©gard aux remontrances qui lui avaient Ă©tĂ© faites par le vendeur ; Que, surtout, il est manifeste quâAdoum X⊠nâa eu connaissance que par le rapport de la DASS et lâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral pris au vu de celui-ci de lâampleur et de la gravitĂ© des dĂ©fauts affectant lâimmeuble et rendant celui-ci impropre Ă sa destination ; Quâil nâaurait eu aucune raison dâacheter lâimmeuble, au prix de 245. 000 euro, sâil avait Ă©tĂ© conscient de ce que lâĂ©tat de celui-ci le rendrait Ă court terme totalement inhabitable ; Que, jusquâĂ la date de lâarrĂȘtĂ© dâinsalubritĂ©, lâimmeuble Ă©tait dâailleurs louĂ© et occupĂ© conformĂ©ment Ă la destination pour laquelle il avait Ă©tĂ© acquis ; Que, compte-tenu de la gravitĂ© des vices, de leur nature, de leur multiplicitĂ© et de leur anciennetĂ©, il nâest pas sĂ©rieux pour les intimĂ©s de prĂ©tendre que les dĂ©sordres pourraient ĂȘtre dus Ă un manque dâentretien de la part de lâacquĂ©reur, alors que câest la conception mĂȘme de lâimmeuble, sa transformation et sa vĂ©tustĂ© qui sont en cause cf. rapport de la DASS âImmeuble destinĂ© Ă usage exclusif de dortoir, construit en 1967, dans un contexte dâurgence, par la FĂ©dĂ©ration française du Vietnam. La construction a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e de façon sommaire avec des matĂ©riaux prĂ©fabriquĂ©sâŠ. En 1987, il fait objet dâun changement dâusage et est subdivisĂ© en six logements destinĂ©s Ă lâhabitation. LâamĂ©nagement rĂ©alisĂ© comprend seulement lâinstallation de cloisons, de coins cuisine et de salles de bains, mais pas lâadaptation de la structure et des Ă©quipements du bĂątiment Ă une occupation permanente au titre dâhabitation principaleâŠâ ; Que les infiltrations dâeau en toiture survenues au cours de lâhiver 2009 sont la consĂ©quence dâun dĂ©faut dâĂ©tanchĂ©itĂ© prĂ©existant de lâimmeuble, et non la cause des dĂ©sordres constatĂ©s postĂ©rieurement ; que les contestations Ă©mises sur la rĂ©alitĂ© des dĂ©sordres ne sont pas admissibles, dĂšs lors quâil rĂ©sulte clairement du rapport Ă©tabli par la DASS, Ă lâissue de lâenquĂȘte quâelle a diligentĂ©e, lequel nâest contredit par aucun autre Ă©lĂ©ment sĂ©rieux du dossier, notamment, que concernant les dĂ©fauts de stabilitĂ© de la structure â les planchers prĂ©sentent de graves dĂ©fauts de planĂ©itĂ© et prĂ©sentent dans le logement n° 1 une dĂ©solidarisation avec le mur Nord,â les plafonds prĂ©sentent des ondulations dues Ă lâhumiditĂ© et, dans le logement n° 3, le plafond a subi des effondrements partiels, concernant les dĂ©fauts dâĂ©tanchĂ©itĂ© Ă lâeau du bĂątiment â des traces dâhumiditĂ© avec dĂ©veloppement de moisissures sont retrouvĂ©es dans lâensemble du bĂątiment au niveau des planchers, en partie basse et au plafond,â on note lâabsence dâisolant et de dalle de bĂ©ton sous le bĂątiment,â des infiltrations au niveau du bac acier apparaissent avoir Ă©tĂ© Ă lâorigine des dĂ©gĂąts des eaux survenus durant lâhiver 2009 et les remĂšdes apportĂ©s ne sont pas conformes aux rĂšgles de lâart, concernant les dĂ©fauts dâisolation du bĂątiment â aucune isolation nâest observĂ©e au niveau des sols,â lâisolation du plafond est inefficace en raison de la condensation, des infiltrations en toiture et de la faible Ă©paisseur de la laine de verre,â les murs sont en panneaux prĂ©fabriquĂ©s constituĂ©s dâamiante-ciment et de polystyrĂšne, fixĂ©s sur des rails mĂ©talliques, recouverts dâun enduit Ă lâextĂ©rieur et dâun doublage en placoplĂątre Ă lâintĂ©rieur ; lâensemble nâa pas Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans les rĂšgles de lâart, de sorte quâil existe des ponts thermiques autour des fenĂȘtres avec prĂ©sence de moisissures,â lâisolation est quasi-inexistante en toiture, concernant les Ă©quipements collectifs â des dysfonctionnements liĂ©s Ă la pression dâeau sont constatĂ©s en cas dâutilisation simultanĂ©e par les diffĂ©rents usagers, le dimensionnement des canalisations apparaissant inadaptĂ© au nombre dâoccupants,â le systĂšme dâĂ©vacuation des eaux usĂ©es nâest pas conforme et ne prĂ©sente pas une capacitĂ© suffisante,â lâinstallation Ă©lectrique est vĂ©tuste et dangereuse,â la chaudiĂšre Ă fuel est ancienne et sa capacitĂ© est nettement sousdimensionnĂ©e pour assurer le chauffage du bĂątiment, la cuve est vĂ©tuste et le raccordement du conduit dâĂ©vacuation des gaz de combustion nâest pas Ă©tanche, concernant les logements â les incidences des dĂ©fauts ci-dessus dĂ©crits, auxquels sâajoutent lâinadaptation de certains Ă©quipements individuels et des problĂšmes liĂ©s Ă la distribution des lieux, se ressentent dans les logements, concernant les consĂ©quences sur la santĂ© â lâimportance de lâhumiditĂ© et des moisissures engendre des risques dâaffections respiratoires,â la prĂ©sence de revĂȘtements dĂ©gradĂ©s contenant de lâamiante est susceptible de causer des cancers de lâappareil respiratoire,â lâinsuffisance du dispositif dâassainissement peut engendrer des maladies infectieuses et parasitaires,â lâinstallation Ă©lectrique prĂ©sente des risques dâincendie ou dâĂ©lectrocution,â le systĂšme de chauffage peut ĂȘtre Ă lâorigine dâhypothermie et dâintoxications,â les dĂ©fauts de planĂ©itĂ© du plancher peuvent ĂȘtre sources dâaccidents ; Que, au terme des constatations effectuĂ©es, lâenquĂȘteur a conclu que le bĂątiment Ă©tait un local destinĂ© au sommeil et Ă usage provisoire, que ses caractĂ©ristiques ne permettaient pas dâassurer, Ă titre principal, un usage dâhabitation sans risque pour la santĂ© des occupants, que les amĂ©nagements effectuĂ©s pour transformer le bĂątiment en logements Ă©taient insuffisants pour obtenir des logements dĂ©cents et que les dĂ©fauts dâentretien et de rĂ©paration avaient renforcĂ© lâinsalubritĂ© des lieux ; Que les travaux nĂ©cessaires pour remĂ©dier aux dĂ©sordres ont Ă©tĂ© estimĂ©s Ă la somme globale de 492. 365 euro HT, supĂ©rieure au coĂ»t de la reconstruction, ce qui a conduit le PrĂ©fet dâIndre et Loire Ă qualifier dâirrĂ©mĂ©diable lâinsalubritĂ© du bĂątiment ; que la multiplicitĂ© des dĂ©sordres ci-dessus dĂ©taillĂ©s, leur gravitĂ©, la dangerositĂ© qui en rĂ©sulte pour les occupants, lâimportance des travaux Ă entreprendre pour y remĂ©dier, leur coĂ»t et lâarrĂȘtĂ© dâinsalubritĂ© pris par lâautoritĂ© prĂ©fectorale rendent Ă lâĂ©vidence lâimmeuble impropre Ă lâusage auquel il Ă©tait destinĂ© ; Que, contrairement Ă ce que soutient la SCI L2G, les dispositions de lâarticle 1647 alinĂ©a 2 du code civil ne peuvent trouver Ă sâappliquer, dĂšs lors que ce nâest pas lâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral qui a causĂ© la perte de lâimmeuble, mais lâensemble des vices et dĂ©fauts qui lâaffectent, lesquels ont entraĂźnĂ© progressivement, mais inexorablement, sa dĂ©gradation jusquâĂ le rendre impropre Ă lâusage dâhabitation, ce qui ne peut en aucun cas ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme un cas fortuit ; Que, eu Ă©gard aux constatations implacables Ă©manant de lâenquĂȘte administrative et Ă la motivation du jugement rendu par le tribunal administratif, il ne peut ĂȘtre fait grief Ă Adoum XâŠ, qui avait contestĂ© lâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral devant la juridiction administrative, de ne pas avoir engagĂ© Ă lâencontre de cette derniĂšre dĂ©cision un nouveau recours, dont tout laisse penser quâil aurait Ă©tĂ© vouĂ© Ă lâĂ©chec ; quâil convient, en consĂ©quence de ce qui prĂ©cĂšde, infirmant le jugement entrepris, dâaccueillir lâaction en garantie diligentĂ©e par Adoum XâŠ, de prononcer la rĂ©solution de la vente pour vices cachĂ©s de la chose vendue, de condamner la SCI L2G Ă rembourser Ă lâintĂ©ressĂ© le prix de vente de 245. 000 euro, augmentĂ© des intĂ©rĂȘts au taux lĂ©gal Ă compter de la notification du prĂ©sent arrĂȘt, et de la condamner Ă lui rembourser, en outre, les frais occasionnĂ©s par la vente, Ă hauteur de 23. 500 euro frais dâagence immobiliĂšre et frais dâacte notariĂ© ; Que la SCI L2G, vendeur professionnel, tenue Ă ce titre de connaĂźtre les vices de la chose, doit ĂȘtre condamnĂ©e, en outre, Ă indemniser le prĂ©judice subi par lâacquĂ©reur du fait de la vente ; Que, sâil est certain que Adoum XâŠ, qui avait rĂ©alisĂ© un investissement en acquĂ©rant un immeuble constituĂ© dâappartements donnĂ©s en location, a subi un prĂ©judice financier, du fait de lâarrĂȘtĂ© dâinsalubritĂ© intervenu et de lâinhabitabilitĂ© des locaux qui en est rĂ©sultĂ©e, force est de constater que lâintĂ©ressĂ© ne produit aucune piĂšce permettant dâapprĂ©cier lâĂ©tendue de ce prĂ©judice, en particulier en ce qui concerne lâemprunt quâil dit avoir souscrit, les remboursements quâil aurait effectuĂ©s et les pĂ©nalitĂ©s quâil devrait supporter en cas de remboursement anticipĂ© ; Que, Ă dĂ©faut de toute justification prĂ©cise, la cour estime Ă 5. 000 euro la rĂ©paration de ce chef de prĂ©judice ; Que la SCI L2G sera condamnĂ©e au paiement de cette somme ; que, les conditions de lâarticle 1154 du code civil Ă©tant rĂ©unies, il convient dâordonner la capitalisation des intĂ©rĂȘts Ă©chus et dus, pour une annĂ©e entiĂšre, Ă compter du 21/ 11/ 2012 ; Que la SCI L2G, tenue de la garantie des vices cachĂ©s envers Adoum XâŠ, nâest pas fondĂ©e Ă obtenir de ce dernier une indemnitĂ© liĂ©e Ă lâutilisation de la chose vendue ou Ă lâusure rĂ©sultant de cette utilisation ; Quâelle sera dĂ©boutĂ©e de sa demande en paiement dâune indemnitĂ© dâoccupation, ainsi que de toutes autres demandes ; Que la SCI L2G sera, enfin, condamnĂ©e Ă payer Ă Adoum X⊠la somme de 2. 500 euros au titre de lâarticle 700 du code de procĂ©dure civile ; 1°/ ALORS QUE le vendeur est tenu des vices cachĂ©s, quand mĂȘme il ne les aurait pas connus, Ă moins que dans ce cas, il nâait stipulĂ© quâil ne sera obligĂ© Ă aucune garantie ; quâune prĂ©somption irrĂ©fragable de connaissance du vice pĂšse sur le vendeur professionnel ; quâest qualifiĂ© de vendeur professionnel celui qui a agi dans lâexercice de sa profession ; que si le vendeur est une sociĂ©tĂ© civile immobiliĂšre, la seule dĂ©finition statutaire de lâobjet social de celle-ci est insuffisante Ă elle seule pour qualifier le vendeur de professionnel de lâimmobilier ; quâen se bornant, pour Ă©carter la clause de non-garantie des vices cachĂ©s, Ă constater que la SCI L2G nâa pas, comme elle le prĂ©tend, rĂ©alisĂ© une opĂ©ration Ă caractĂšre familial, mais a agi dans le cadre de son objet social, en procĂ©dant Ă lâacquisition dâun bien destinĂ© Ă la revente, dans le seul but de rĂ©aliser une plus-value », sans rechercher si le gĂ©rant de ladite sociĂ©tĂ© Ă©tait, du fait de sa profession ou de son expĂ©rience, en mesure de connaĂźtre les vices cachĂ©s ; la Cour dâappel a privĂ© sa dĂ©cision de base lĂ©gale au regard des articles 1643 et 1645 du Code civil ; 2°/ ALORS QUE le vendeur est tenu des vices cachĂ©s, quand mĂȘme il ne les aurait pas connus, Ă moins que dans ce cas, il nâait stipulĂ© quâil ne sera obligĂ© Ă aucune garantie ; quâil incombe Ă lâacquĂ©reur de caractĂ©riser la mauvaise foi du vendeur dĂšs lors que celui-ci est profane ; que la mauvaise foi du vendeur se dĂ©duit de sa connaissance des vices revĂȘtant un caractĂšre occulte et dont lâacquĂ©reur nâa pas pu se convaincre lui-mĂȘme ; que la clause dâexonĂ©ration de la garantie des vices cachĂ©s doit sâappliquer lorsque la connaissance du vendeur porte uniquement sur des vices apparents et sur ceux dont lâacquĂ©reur a pu se convaincre luimĂȘme ; quâen Ă©cartant la clause de non-garantie des vices cachĂ©s au motif que le vendeur avait connaissance de problĂšmes liĂ©s Ă un chauffage insuffisant et Ă lâhumiditĂ© des lieux », tout en relevant que lâacquĂ©reur nâavait pu ignorer certains dĂ©sordres affectant le bĂątiment, tels que la non-conformitĂ© des installations Ă©lectriques, lâinadaptation du systĂšme de chauffage, les dĂ©fauts affĂ©rents Ă lâagencement des logements, la prĂ©sence dâamiante, voire les dĂ©fauts relatifs Ă lâassainissement », la Cour dâappel a mĂ©connu les consĂ©quences lĂ©gales de ses propres constatations au regard des articles 1642 et 1643du Code civil ; SECOND MOYEN DE CASSATION SUBSIDIAIRE Il est fait grief Ă lâarrĂȘt attaquĂ© dâavoir dĂ©boutĂ© la SCI L2G de son appel en garantie Ă lâencontre des Ă©poux Y⊠; AUX MOTIFS QUE, si nombre des dĂ©fauts affectant lâimmeuble et, surtout, leur gravitĂ© et leur incidence sur lâhabitabilitĂ© de lieux ont pu passer inaperçus pour Adoum XâŠ, simple particulier, il nâen va pas de mĂȘme pour la SCI L2G, professionnelle de lâimmobilier, qui, eu Ă©gard Ă ses compĂ©tences en la matiĂšre, nâa pu ignorer les vices graves, affectant la conception mĂȘme du bĂątiment et le rendant impropre Ă un usage dâhabitation par appartements ; Que lâintimĂ©e, acheteur professionnel, qui nâen Ă©tait pas Ă sa premiĂšre acquisition et qui, en effectuant celle-ci, rĂ©alisait un investissement lui permettant, soit de percevoir des loyers, soit dâobtenir une plus-value par la revente rapide du bien, avait la possibilitĂ©, par un examen normalement diligent de lâensemble immobilier quâil lui appartenait dâeffectuer, de dĂ©couvrir aisĂ©ment, notamment, les dĂ©fauts affectant la structure du bĂątiment, lâisolation, lâĂ©tanchĂ©itĂ©, lâinstallation Ă©lectrique, le systĂšme de chauffage, ainsi que les problĂšmes dâhumiditĂ© en rĂ©sultant, et de se persuader de lâimpropriĂ©tĂ© de lâimmeuble Ă lâusage dâhabitation auquel il Ă©tait affectĂ©, Ă©tant observĂ© que, Ă la date de son acquisition, lâĂ©tat de lâimmeuble nâĂ©tait manifestement pas trĂšs diffĂ©rent de ce quâil Ă©tait lors de sa revente Ă Adoum X⊠; Que, eu Ă©gard Ă la qualitĂ© dâacheteur professionnel de la SCI L2G, les dĂ©fauts dont sâagit constituaient des vices apparents, non soumis Ă garantie ; Que la connaissance par lâintĂ©ressĂ©e des dĂ©fauts affectant lâimmeuble exclut quâelle puisse invoquer de prĂ©tendus vices du consentement ou un dĂ©faut dâinformation de la part du vendeur ; Que la SCI L2G doit, dĂšs lors, ĂȘtre dĂ©boutĂ©e de son appel en garantie Ă lâencontre des Ă©poux Y⊠et de toutes demandes Ă lâĂ©gard de ces derniers ; ALORS QUE le vendeur est tenu de la garantie Ă raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue qui la rendent impropre Ă lâusage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage, que lâacheteur ne lâaurait pas acquise, ou nâen aurait donnĂ© quâun moindre prix, sâil les avait connus ; quâune prĂ©somption simple de connaissance du vice pĂšse sur lâacquĂ©reur professionnel qui sâentend de celui qui a agi dans le cadre de sa profession et dont la qualification professionnelle permet de supposer une rĂ©elle capacitĂ© de contrĂŽle de la chose achetĂ©e ; quâen se bornant Ă retenir que la SCI L2G, professionnelle de lâimmobilier eu Ă©gard Ă ses compĂ©tences en la matiĂšre, nâa pu ignorer les vices graves, affectant la conception mĂȘme du bĂątiment », quâelle nâen Ă©tait pas Ă sa premiĂšre acquisition » et que par lĂ -mĂȘme, les dĂ©fauts dont il sâagit constituaient des vices apparents, non soumis Ă garantie » sans examiner ni sâexpliquer sur les Ă©lĂ©ments apportĂ©s aux dĂ©bats qui Ă©tablissaient que la SCI L2G, dont les associĂ©s exerçaient respectivement les professions dâinstituteur et celle de professeur des Ă©coles, nâavait que trĂšs peu dâexpĂ©rience dans le domaine immobilier au regard de sa constitution seulement un an avant la vente litigieuse, la Cour dâappel a violĂ© lâarticle 455 du Code de procĂ©dure civile ; ECLIFRCCASS2014C301172 Analyse DĂ©cision attaquĂ©e Cour dâappel dâOrlĂ©ans , du 10 juin 2013
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