SatoshiKon : un documentaire sur un maître de l'animation japonaise. Auteur de bandes dessinées, d'une série TV et de quatre longs-métrages (Perfect Blue, Millennium actress, Tokyo Godfathers et Paprika) Satoshi Kon a redéfini le paysage de l'animation Previews. 28/03/2021. The Suicide Squad : première bande-annonce. La première bande-annonce de The Suicide Lefilm animé culte Perfect Blue est maintenant disponible sur ADN, un drame vraiment adulte, un psycho-thriller virtuose dans l'univers du star système Perfect Blue — Wikipédia.Résumé. La chanteuse et idole J-pop Mima quitte son groupe déjà très populaire, les Cham, pour se lancer dans une carrière d'actrice. Elle accepte alors un --Arnaud Giovaninetti — Wikipédia.Filmographie Au cinéma. 1990 : Mima de Philomène Esposito; 1991 : L'Amant de Jean-Jacques Annaud : l'aîné; 1993 : Profil bas de Claude Zidi : Ludo MillenniumActress, un film de Satoshi Kon | Synopsis : Lorsque les prestigieux studios de cinéma Ginei font faillite, une chaîne de télévision commande un documentaire et mandate deux Alorsqu'elle a atteint le sommet de son art, la chaleureuse Mima décide d'abandonner la scène pour entamer une carrière d'actrice. C'est sans regrets qu'ell Ladisparition du réalisateur de Perfect Blue et Paprika laisse un grand vide dans le monde de l'animation The Dream Machine : le nouveau Satoshi Kon en images 10/12/2007, 08:43 MPvED. Trailers News et dossiers Photos Casting Date de sortie 25/07/1997 01h21 Titre original パーフェクトブルー Réalisé par Satoshi Kon Avec Junko Iwao , Rica Matsumoto , Shinpachi Tsuji , Masaaki Ōkura , Yōsuke Akimoto , Yoku Shioya , Hideyuki Hori , Emi Shinohara , Kiyoyuki Yanada , Tōru Furusawa , Shiho Niiyama , Emiko Furukawa , Aya Hara , Shin-ichiro Miki , Megumi Tano , Akio Suyama , Osamu Hosoi , Kōichi Tōchika , Emi Motoi , Kishou Taniyama , Shokkâ Ôno , Rofuto Purasu Wan Burazâzu , Makoto Kitano , Soichiro Hoshi , Masashi Ebara Genre Animation Nationalité Japon Animation Synopsis Perfect Blue Chanteuse pop très populaire, Mima décide d’abandonner la scène pour devenir actrice. Sans regrets, elle quitte son groupe et accepte un petit rôle dans une série TV, déclenchant ainsi la colère de ses fans… et plus particulièrement celle de l’un deux. Le mystérieux “traqueur” passe à l’acte en dévoilant en détail la vie de Mima sur Internet, puis en menaçant ses proches. Des incidents violents se produisent et elle réalise que son existence se confond dangereusement avec la série dans laquelle elle joue. Mima sombre dans la schizophrénie tandis que les cadavres s’accumulent autour d’elle… dernières news et dossiers Perfect Blue Un Doigt dans le Culte Perfect Blue de Satoshi Kon Révisez votre J-Pop et prenez rendez-vous chez le psy, on va vous parler de Perfect Blue du génial Satoshi Kon. Dossier - Film 03/03/2018 Un Doigt dans le Culte Perfect Blue, chef d'oeuvre de l'animé de retour en salles A l'occasion de sa ressortie en salles ultra-limitée, on revient sur le super animé Perfect Blue ! Actualité - Film 10/05/2018 Voir toutes les news et dossiers sur Perfect Blue dernières bandes-annonces Perfect Blue Voir toutes les bandes annonces de Perfect Blue dernières photos Perfect Blue Voir toutes les photos de Perfect Blue Doc. Cinéma, France, 2020, 1h21VFHDDispo. plus de 3 moisCe documentaire fait partie de la sélection Cannes Classics 2021. Il s'intéresse à l'œuvre du réalisateur Satoshi Kon par le spécialiste du cinéma nippon Pascal-Alex Vincent. Cette découverte de l'univers de Satoshi Kon est ponctuée des interviews des plus grands réalisateurs japonais, français et américains qui se sont un moment donné inspirés de son presseDisparu précocement en 2010, Satoshi Kon a littéralement révolutionné l'animation japonaise en quatre longs métrages à peine Perfect Blue, Millenium Actress, Tokyo Godfathers et l'extraordinaire Paprika . Portrait d'un cinéaste écrit, nourri de points de vue variés, cet excellent doc réussit à rendre accessible un cinéaste japonais énigmatique. Il lève aussi le voile sur son impressionnante influence la navigation pour parcourir la dernière catégorie Le 17/08/2009 à 1220 Par Après un Akira mort et enterré pour l'instant en tout cas, c'est au tour de Paprika d'être au centre d'attention à Hollywood. D'après nos confrères américains de Moviehole, Wolfgang Petersen aurait en effet fait savoir son intérêt d'en réaliser une adaptation live. Il n'est en revanche pas bien clair si le réalisateur d'origine allemande désirerait adapter l'anime de Satoshi Kon ou bien le roman de Yasutaka Tsutsui. On lui souhaite en tout cas bonne chance tant la structure narrative oscillant constamment entre réalité et fantasme s'avère des plus difficiles à maîtriser. Jeux Concours Millennium Actress and Tokyo Godfathers JUST came out within the past year on Blu-Ray, stateside. So steelbooks might be a bit away. Look at the time between Cowboy Bebop regular release and Cowboy Bebop Steelbook — same for Yu Yu Hakusho. That's my best guess. Il y a toujours eu un gros malentendu lorsque l'on parlait d'animation japonaise dans les années 90 en France. A l'époque, le Club Dorothée cartonnait en mélangeant happening punk cocaïné et émission pour enfants comme les autres, en nous proposant tout un tas de séries japonaises qui ont provoquées une vague de terreur chez les parents et nos institutions. Suivant une logique de diffusion peu regardante sur l'identité réelle des séries montrées, AB Productions proposait ainsi à ses jeunes spectateurs des oeuvres aussi variées que Sailormoon, L'école des champions, Dragonball Z et des trucs beaucoup plus hardcore comme Ken le Survivant à l'heure du goûter. Ce qui a valu à l'animation japonaise une sale réputation de "japoniaiserie", un condensé de stupidité, de sexe et de violence, là uniquement pour pervertir la jeunesse française. Les clichés ayant la vie dure, cela nous a coupé pendant quasiment 15 ans d'une culture riche en diversité et en profondeur qui avait heureusement ses défenseurs chez nous le magazine Animeland par exemple, ou encore la rédaction de Player One, très tôt impliquée dans la reconnaissance des animés. Cette remise en contexte un peu longue était pourtant nécessaire pour bien comprendre dans quelles conditions est sorti Perfect Blue le 8 septembre 1999 dans notre beau pays. BLEU PARFAIT A l'origine, Perfect Blue est un roman de Yoshikazu Takeuchi, Perfect Blue Complete Metamorphosis, sorti dans les librairies japonaises en mars 1991. Une histoire de pop-idol plongée dans un thriller psychologique qui a fait son petit effet au point qu'un projet de mini-série live est rapidement envisagé. Malheureusement, en cours de production, la ville de Kobe, où se situe le studio, est victime d'un terrible tremblement de terre en 1995 qui détruit la plus grande partie des plateaux. Plutôt que de laisser mourir le projet alors qu'il est déjà bien avancé, décision est prise d'utiliser les capitaux restant pour produire une nouvelle adaptation, en animation cette fois, et à l'usage exclusif de la vidéo. Cela a un double intérêt d'une part ce type de production ne coûte pas énormément cher et rentre rapidement dans ses frais, mais surtout, cela permet de contourner la censure en vigueur à la télévision. Il existe en effet un marché parallèle, les OAV pour Original Animation Video, des productions pour la vidéo, libres de toutes coupes franches qui offrent ainsi la possibilité à leurs créateurs de se lâcher sur le sexe et la violence, deux données capitales dans l'histoire de Perfect Blue. Mais encore faut-il trouver le réalisateur adéquat capable de mener ce projet à bien avec seulement 3 millions de yens de budget soit en gros, 22 200 euros. Le roman matricielle Satoshi Kon n'est pas réalisateur lorsqu'il est approché par le studio Madhouse pour mettre en scène le film. Né en 1962 et suivant des études de design visuel à l'université d'art de Musahino banlieue de Tokyo, il dessine son premier manga en 1985 et reçoit un prix, ce qui lui permet de devenir l'assistant du grand Katsuhiro Otomo le papa d'Akira à qui il empruntera beaucoup son trait avant de se trouver sa propre identité visuelle. Pour cet homme bercé par le cinéma américain, la mise en scène est une désir profond mais le chemin sera long. Il fait ses premiers pas dans l'animation, toujours guidé par Otomo en 1991 en concevant les décors de Roujin Z, gros classique s'il en est, tout en continuant en parallèle à créer des mangas. En 1992, Mamoru Oshii Ghost in the Shell vient le chercher pour qu'il travaille sur son film Patlabor 2, là encore un classique. Mais c'est en 1995 que sa carrière prend un virage conséquent puisque Katsuhiro Otomo lui demande d'écrire le scénario de Magnetic Rose, segment du film omnibus Memories, réalisé par Koji Morimoto et qui sera la première démonstration de ses thématiques et de la maîtrise de son langage narratif. Satoshi Kon DISSOCIATION PSYCHOLOGIQUE Doté de son minuscule budget, Satoshi Kon se heurte à un premier obstacle l'oeuvre originale, qu'il n'aime pas du tout. Pour lui, il n'y a pas là matière à faire un grand film et il demande donc à ses producteurs l'autorisation de trahir le roman. Après des négociations que l'on imagine houleuses, il obtient enfin le feu vert à condition toutefois de respecter l'ADN de l'histoire le film doit se situer dans le monde de la J-Pop, il doit y être question de thriller, cela doit être sombre et violent. Aidé de son scénariste Sadayuki Murai, Kon s'en donne donc à coeur joie, bien décidé à raconter l'histoire qu'il a en tête depuis un moment. Nous suivons donc Mima Kirigoe une jeune chanteuse du groupe Cham que ses managers obligent à abandonner pour débuter une carrière d'actrice. Elle est engagée sur le drama Double Bind, une série policière particulièrement hardcore tandis qu'en parallèle, un fan se faisant appeler Mimania semble la harceler parce qu'il n'accepte pas son choix de carrière. Tiraillée entre ses envies personnelles et les plans de ses managers, Mima commence progressivement à péter les plombs, au point de se croire schizophrène alors, qu'autour d'elle, des gens commencent à mourir. La scission intérieure arrive après une scène de viol simulé particulièrement corsée qui la plonge dans les méandres de la psychose. Mima face à elle-même. Laquelle est la vraie ? On le voit, Perfect Blue n'est pas un dessin animé à mettre entre toutes les mains et, si le Japon est coutumier de productions hardcore, le film de Satoshi Kon, dans un souci de réalisme affirmé, se permet quand même d'exploser quelques tabous culturels au passage. En effet, durant les quelques scènes de nu de Mima, le corps de la jeune chanteuse laisse apparaître ses poils pubiens, chose impensable au Japon qui n'a aucun problème à représenter la nudité à partir du moment où la pilosité n'est pas représentée. Ce petit détail en apparence insignifiant est pourtant une vraie note d'intention du réalisateur qui, en faisant cela, investit une place provocatrice et marginale au sein de la production nippone. Pourtant, cela n'aurait aucune importance si le film n'était pas excellent. Les poissons, symboles d'une innocence perdue Et c'est bien ce qu'il est puisque lorsqu'il est présenté aux producteurs, ces derniers sont tellement surpris qu'ils abandonnent sa sortie en vidéo et lui font bénéficier d'une carrière au cinéma. Satoshi Kon, le réalisateur, est né. Parce qu'il faut bien comprendre qu'en dépit de son budget ridicule et donc de ses limitations techniques, Perfect Blue n'est pas un animé comme les autres. C'est avant tout un film qui sonde la société japonaise et son rapport à la culture, bien décidé à mettre en lumière ses aspérités les plus sombres. Un viol simulé qui va faire beaucoup de dégâts OTAKU, IDOLS ET COMPAGNIE Dans une société aussi étouffante et exigeante que le Japon contemporain, qui laisse peu de place à l'individu, il convient de contenir et de maîtriser tout le pulsionnel de sa population. C'est ainsi que l'industrie du divertissement, omniprésente, prend son envol peu après la Seconde Guerre Mondiale. Les mangas évidemment, le cinéma, mais aussi la chanson. On ne compte plus en effet les boys band et les girls band montés par des managers, là uniquement pour entretenir certains fantasmes post-adolescents. Des formations qui ont généralement une durée de vie assez courte et qui ne mettent jamais en avant l'individu au détriment de la marque. Dans cette optique ultra consumériste, les chanteuses les Idols comme on les appelle, sont généralement très jeunes et objétisées dès le départ. Elles doivent correspondre à un fantasme spécifique, se consacrer corps et âme à leur public tout en jouant constamment sur une fibre érotique précise une innocence enfantine, dans un corps de femme voluptueux, capable ainsi de satisfaire à la fois les désirs de domination de leur public masculin, leur côté paternaliste hérité de la féodalité et encore en vigueur dans le système moral et politique tout autant que les pulsions sexuelles, virtualisant le tout en jouant sur des ressorts inconscients qui les accrochent affectivement à un groupe en particulier, parfois de manière très poussée. Un univers anxiogène qui se réduit de plus en plus Dans ces conditions, l'artiste, et plus important encore l'être humain, n'existe plus, ramené à un statut de marchandise dont la trajectoire est tracée dès le départ. Comme en plus ce marché est extrêmement compétitif, tout signe de rébellion est proscrit, et le manager a plus ou moins droit de vie et de mort sur ses sujets certaines clauses de contrat régissant également la vie sentimentale des artistes. Par effet miroir, le public le plus frustré et complexé, se réfugie et se soumet aussi à ce dogme culturel et industriel. Face à l'angoisse existentielle, les "otakus" ne vivent que pour et par leur passion on est dans du geekisme avancé, ne sortant jamais de leur bulle, ne se confrontant jamais au Réel, allant parfois jusqu'au stade ultime du mouvement, appelé les "hikikomori", des personnes totalement déconnectées de la réalité, ne sortant jamais de chez elles, sans emploi et vivant dans un univers étouffant de posters et de figurines. Un mouvement qui, malheureusement, a pris de l'ampleur ces dernières années et qui a dépassé les limites du Japon puisqu'il commence aussi à toucher la France. Le girls band "Cham" Derrière le sourire, une pression énorme. C'est face à tout cela que nous met Satoshi Kon dans Perfect Blue, pour nous questionner sur notre attitude et notre rapport au réel. Un discours audacieux à l'époque qui gagne encore plus en importance avec les années, et particulièrement en ce moment où réalité et virtualité entretiennent des rapports de plus en plus étroits aux frontières de plus en plus floues. En choisissant de nous faire vivre le calvaire de Mima de l'intérieur, Kon nous questionne en fait sur la société-fourmilière elle-même, sur le contrat social inconscient que nous passons tous lorsque nous prenons part à la vie active et sur le sens de tout cela. On pourrait y voir une retranscription du roman 1984 mais avec des chansons et des paillettes. Mima, le sacrifice d'une société malade d'elle-même COUP D'ESSAI, COUP DE MAÎTRE Au-delà de son fond solide, passionnant et subversif, Perfect Blue est aussi une merveille formelle. Contournant habilement les limites de son budget, le film met un soin tout particulier à proposer un découpage précis et implacable, hérité des grands maîtres du suspense comme Alfred Hitchcock évidemment, dont l'ombre plane sur le film entier, mais aussi Brian de Palma ou encore Michelangelo Antonioni. Perfect Blue surprend ainsi par ses thématiques typiquement japonaises du moins à l'époque, son trait si particulier Kon était celui qui dessinait probablement le mieux les femmes dans toute leur sensualité et leur sensibilité naturelle et sa mise en scène clairement occidentale. Ce qui fait que le film parlera à tout le monde. On ne compte plus en effet les trouvailles et les morceaux de bravoure de Perfect Blue pour nous plonger dans son ambiance et son intrigue en spirale et non en tiroirs comme n'importe qui d'autre l'aurait fait, jouant habilement avec la sexualité de Mima en tant qu'égérie et sa fragilité en tant que jeune femme. Cette confluence de références et de styles est encore plus magnifiée par la bande-originale étrange et décalée de Masahiro Ikumi, remplissant le cahier des charges parfait de la J-Pop en créant des tubes ultra efficaces qu'il entrechoque avec des morceaux instrumentaux surprenants et éthérés qui illustrent à merveille la fracture intérieure de son héroïne. Ce mariage, à priori risqué, d'influences diverses permet au film d'arriver à un paroxysme sacrificiel de son personnage principal, tout en prenant le spectateur à son propre jeu, puisqu'il est constamment pris à défaut, entre voyeur privilégié et victime désignée de ce voyeurisme obscène. Et lorsque le film s'achève, il laisse un goût amer en bouche. Paranoïa Agent, le successeur flamboyant de Perfect Blue Si Perfect Blue ne crève pas le box-office, il s'exporte cependant partout dans le monde, participant à tous les festivals du globe qui ont trait à l'animation et ne tarde pas à accéder au statut d'oeuvre culte, notamment en France et aux Etats-Unis. A présent lancé, Satoshi Kon va poursuivre sa thématique tout en exprimant son amour du cinéma en 2001 avec Millenium Actress, encore une histoire de réalité et de fiction, mais sur un mode romantique et mélodramatique, dans un film bouleversant qui rend hommage à la fois au cinéma japonais et à la femme. Tokyo Godfathers en 2003, peut à priori apparaître comme l'ovni de sa filmographie avec ses airs de comédie de Noël inspirée par Frank Capra et Le Fils du désert de John Ford. Pourtant, il n'en est rien puisque, lorsqu'on le regarde vraiment avec attention, nous y trouvons le même travail sur l'inconscient, la société japonaise impitoyable et le rapport à la réalité. Une inspiration évidente de Requiem for a Dream Des thématiques qui trouvent leur point d'orgue en 2004 avec sa série Paranoïa Agent, chef-d'oeuvre noir et apocalyptique, suite directe de son travail sur Perfect Blue, questionnement ultime sur le divertissement en tant que miroir déformant de la réalité, sur le règne de la paranoïa et de la psychose induite par les nouvelles technologies et sur notre refus de nous remettre en question alors que nous allons dans le mur. En 2006, c'est le fantastique Paprika qui sort dans les salles et la reconnaissance du monde entier est acquise au réalisateur. Il est devenu un auteur incontournable, servant d'inspiration aux plus grands Christopher Nolan repompe Paprika pour son Inception, Darren Aronofsky cite Satoshi Kon dans quasiment tous ses films et son oeuvre suivante est attendue avec impatience. Malheureusement, Satoshi Kon décède d'un cancer du pancréas le 24 août 2010 à l'âge de 46 ans. EN BREF Oeuvre majeure de l'animation et du cinéma de façon plus générale, Perfect Blue est obligatoirement à redécouvrir aujourd'hui, alors que les frontières entre réalité et virtualité n'ont jamais été aussi floues et que toutes les affaires d'harcèlements sexuels explosent en place publique. Mais c'est avant tout un film rondement mené, admirablement réalisé, un vrai bel objet de cinéma intelligent, sensible et humain, première pierre du sublime édifice d'un architecte parti beaucoup trop tôt.

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